La Fondation était sur le tournage de VINCENT DOIT MOURIR

Revivez avec nous cet avant-dernier jour de tournage !

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Avant-dernier jour du tournage du premier long-métrage VINCENT DOIT MOURIR de Stéphan Castang, écrit par Mathieu Naert. Le rendez-vous est donné dans un petit port du Morbihan où l’équipe de tournage s’est installée pour tourner les toutes dernières scènes du film. Après 2 mois assez intenses, on rencontre une équipe et des acteurs soudés et complices qui nous confient « être heureux de participer à ce film qui change des habituels premiers films français ».

En effet, c’est l’histoire de Vincent (interprété par Karim Leklou) qui se retrouve agressé sans raison par des gens qui tentent de le tuer. Il essaye de poursuivre une existence normale mais quand le phénomène s’amplifie, il n’a d’autre choix que de fuir et changer de mode de vie.

Ce pitch plutôt intrigant laisse présager d’un film qui mélange les genres : à la fois film d’action, film fantastique qui peut rappeler les codes des films de zombies, comédie noire et film d’amour décalé.

Au programme de cette journée : une Peugeot 500, un voilier rouge (« LE code couleur du film » comme le précise ironiquement le réalisateur), deux chiens dressés (un chien loup et un American Staff) et surtout Vimala Pons et Karim Leklou, qui interprètent les deux personnages principaux, sur le point de succomber à la romance.

Les scènes en question sont comme une sorte de parenthèse enchantée pour les personnages (et pour les acteurs du coup !) qui se retrouvent au calme, après de nombreuses séquences de courses-poursuites, de frayeurs et de bagarres. Karim Leklou nous explique avec beaucoup d’humour qu’il a travaillé avec une équipe de cascadeurs pour que les « scènes de bastons soient le plus réaliste possible, loin des exploits à la Steven Seagal ! ». Ici, on le retrouve même un peu penaud avant de monter sur un voilier, pendant que la géniale Vimala Pons le taquine gentiment.

Puis la nuit tombe, l’équipe passe à une autre séquence, avec l’installation de lumières montées sur grue… comme une vision irréelle au bord de l’eau, au milieu de nulle part, le tournage prend vraiment des allures fantomatiques !

Cette visite d’une journée aura suffi à nous convaincre d’une chose : nous avons hâte de découvrir ce film hybride, qui résonne si fort avec le désordre et la violence actuels, sur un grand écran !