Après la Palme d’or à Julia Ducournau, c’est à nouveau une lauréate de la Fondation Gan qui a été distinguée au Festival de Cannes : Payal Kapadia, l’autrice de ALL WE IMAGINE AS LIGHT, s’est vue décerner le Grand Prix du Jury. Bravo à elle ! Cette place prestigieuse au palmarès, d’autant plus impressionnante qu’il s’agit de son premier long métrage de fiction, porte à 37 le nombre de Prix obtenus par la Fondation à Cannes en 37 ans ! C’est aussi une très belle note d’espoir pour toutes les femmes en Inde pour qui la liberté d’aimer est encore contrariée. Puisse ce film inspirer les consciences ! On souhaite à Payal Kapadia de cheminer jusqu’aux Oscars comme Jonathan Glazer, Grand Prix 2023 avec LA ZONE D'INTÉRÊT.
Cannes, c’est aussi la découverte d’un nouveau lauréat, Leonardo Van Dijl, avec JULIE SE TAIT, Prix Fondation Gan à la Diffusion 2024. Le film traite de la difficile libération de la parole dans une académie de tennis où un entraîneur vient d’être mis à pied et où une jeune championne reste mystérieusement mutique. Construit comme un suspense, avec une grande délicatesse, le film accompagne le basculement d’un monde, une prise de conscience.
Un monde pour tous plus positif, c’est à quoi s’attèle également notre lauréat Ugo Bienvenu. Ecoutez-le nous présenter son projet ARCO, en cours de fabrication. ARCO nous transporte avec poésie, dans un futur, plutôt réaliste, où l’homme et la technologie, parviendraient enfin à se compléter harmonieusement. Alors que la science-fiction nous a habitués à des dystopies apocalyptiques, c’est une vision différente, optimiste pour une fois de cet artiste que nous accompagnons.
De belles perspectives en ce début d’été !
Dominique Hoff, Déléguée générale de la Fondation Gan.